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CSRD : directive sur le reporting de durabilité des entreprises

La Directive sur la publication d’informations non financières (NFRD) est complétée par une série de nouvelles exigences pour les entreprises. Elles doivent désormais publier des informations détaillées sur la protection de l’environnement, la responsabilité sociale, le respect des droits de l’homme, la lutte contre la corruption et la diversité au sein des conseils exécutifs.

La nouvelle réglementation, appelée Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD), va encore plus loin en exigeant des entreprises qu’elles fournissent des informations sur la gestion des risques liés au changement climatique. Les entreprises devront expliquer comment elles prévoient et gèrent ces risques pour maintenir leur performance.

 

La CSRD, qu’est-ce que c’est ?

La directive CSRD – Corporate Sustainability Reporting Directive – a pour objectif de favoriser la transition vers une économie mondiale durable en prenant en compte la justice sociale et la protection de l’environnement.

Elle remplacera bientôt la directive sur le reporting extra-financier des entreprises (NFRD) pour renforcer les objectifs de l’Union Européenne en matière de transparence des entreprises.

La CSRD étendra les exigences de la NFRD à un plus grand nombre de sociétés (plus de 52 000 sont concernées) et améliorera le contenu des rapports de durabilité. Les entreprises devront ainsi communiquer des informations relatives aux problématiques de durabilité, de changement climatique et évaluer l’impact de leur activité sur l’environnement et la société en général.

L’EFRAG (European Financial Reporting Advisory Group) sera chargé de développer les normes techniques par le biais d’ESRS (European Sustainability Reporting Standards), qui se composent de 12 normes réparties en 3 grandes thématiques (environnement, social et gouvernance).

En France et en Europe, ce nouveau rapport de durabilité remplacera progressivement les déclarations de performance extra-financière (DPEF) à partir du 1er janvier 2025 pour les données de l’année 2024.

Comment appliquer la nouvelle directive CSRD ? 

Renforcer sa stratégie RSE

Les entreprises qui s’engagent dans une démarche de responsabilité sociale et environnementale tout en étant économiquement viables contribuent par définition aux enjeux du développement durable.

Pour renforcer ou établir une stratégie RSE efficace, il est nécessaire de définir des indicateurs de performance clés (ou KPIs) afin de mesurer l’impact de cette stratégie. Ensuite, il est important de consolider cette stratégie par la réalisation d’un audit de l’entreprise, la création d’un plan d’action et la mobilisation de tous les collaborateurs.

La participation de chaque service de l’entreprise est essentielle pour une meilleure efficacité de la stratégie RSE. Au lieu de centraliser la collecte de données, l’implication de chacun dans son domaine permettra d’optimiser la qualité des rapports grâce à une meilleure maîtrise des sujets. Ce processus favorisera l’optimisation de la stratégie RSE et permettra d’obtenir des résultats plus précis.

Optimiser l’identification des risques grâce aux critères ESG

Les critères ESG, Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance, sont des indicateurs qui permettent d’évaluer la stratégie RSE d’une entreprise en considérant les impacts sociaux et environnementaux de ses activités, en plus de l’aspect économique. Les critères ESG tiennent compte de l’engagement d’une société ou d’un secteur en matière d’écologie, de droit du travail et de gouvernance.

En suivant ces critères ESG, il est possible de collecter des données indispensables pour élaborer un rapport extra-financier de qualité. En effet, ils offrent un aperçu des pratiques de l’entreprise ou du secteur en matière de RSE, permettant ainsi de rendre compte de manière plus complète et précise de leurs agissements.

Les entreprises qui intègrent les critères ESG dans leur stratégie RSE bénéficient d’un avantage non négligeable auprès des investisseurs potentiels. Cela permet de renforcer leur image de marque, d’attirer de nouveaux investisseurs et de fidéliser les actionnaires existants.

Afin de faciliter le suivi et la publication de ces critères ESG, le gouvernement a mis en place la plateforme Impact. Les entreprises peuvent remplir directement en ligne le formulaire correspondant, ce qui simplifie et accélère le processus de reporting.

Le bilan carbone : un outil clé pour appliquer la directive CSRD

Le bilan carbone, un outil indispensable pour le reporting CSRD et la mise en œuvre de la stratégie RSE de votre entreprise. Selon l’Agence de la Transition Écologique (ADEME), le Bilan Carbone® (ou Bilan GES réglementaire) est un outil de diagnostic qui permet d’évaluer les émissions directes et indirectes de gaz à effet de serre générées par l’ensemble des activités d’une entreprise sur un temps et un périmètre donné.

La comptabilité carbone (ou Carbon Accounting) s’inscrit dans une démarche plus large de comptabilité extra-financière qui ne s’appuie pas sur des données à valeurs monétaires.

Le bilan carbone permet également de mobiliser plusieurs équipes à la fois dans la stratégie RSE de l’entreprise. Il est recommandé de faire appel à des experts et d’utiliser un logiciel bilan carbone pour gagner du temps et être autonome.

Il y a différentes manières de réaliser un bilan carbone. La première est de le faire en interne avec une personne formée à la méthode, mais cela peut impliquer des coûts, une formation nécessaire et une tâche complexe.

Cependant, il existe une option plus simple et efficace : utiliser une solution de bilan carbone telle qu’Envizi d’IBM, qui offre un calcul automatisé et permet de gagner du temps tout en gardant un certain niveau d’autonomie. Nous vous recommandons de demander une démonstration pour en savoir plus sur les avantages de cette solution.